Une créature zombie (François Sagat) émerge de l'océan Pacifique. Après avoir été pris en stop dans les montagnes par un surfeur, un accident terrible se produit. Le surfeur est mort, gisant au milieu de la route. Le zombie le ramène alors sexuellement à la vie. Lorsqu’il arrive en ville, schizophrène, sans abri et souffrant de désillusion, comme un « sauveur des ténèbres », l’alien zombie ressuscite les morts par diverses pratiques sexuelles, un criminel, un gangbanger, un junkie, un groupe de stars du porno drug addicts…

« Des zombies et du porno. Quelle belle combinaison ! Je travaille sur ces deux genres depuis les années 90 lorsque j'ai fait No Skin Off My Ass, mon premier long métrage à caractère sexuel explicite, et lorsque j'ai participé au court métrage de mon amie Candy, Interview with a Zombie, dans lequel je jouais un mort-vivant gay. Contre tout conseil professionnel, j'ai depuis fait des films porno. Je ne suis pas un grand amateur de cette industrie, et je préfère être considéré comme un artiste qui travaille dans le milieu du porno plutôt qu'un « pornographe ». Après avoir réalisé trois films à caractère sexuel (Super 8 1/2 et Hustler White), en 1999, j'ai écrit et réalisé mon premier film porno légitime, Skin Flick, réalisé sous les auspices de la compagnie de films pornographiques allemande Cazzo Films. Le sujet était les skinheads néonazis, personnages qui pour moi ont un caractère ressemblant à celui d'un zombie. Mon film suivant, The Raspberry Reich (2004), avec une bande de pseudo terroristes d'extrême gauche, une bande qui peut aussi rappeler les zombies, a été diffusé dans plus de 150 festivals du film à l'échelle internationale. En 2008 j'ai enfin arrêté de « tourner autour du pot » de mon thème des morts-vivants et j’ai décidé de faire un film dédié aux zombies, Otto or Up With Dead People. Tout en voyageant à travers le monde avec ce film, je me suis retrouvé dans des interviews à émettre l'hypothèse que les films pornos sur les morts-vivants étaient notre futur, et que ce serait un genre qui deviendrait de plus en plus populaire. (Le « porno zombie » est pratique : on peut créer son propre orifice !). Alors préparez-vous pour le « porno zombie » révolutionnaire ! » Bruce La Bruce